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L'histoire du premier Temple (disparu)

A la fin du 19 ème siècle, la communauté protestante possède déjà un temple situé avenue FOCH, à proximité de l'entrée du parc d'activités des Salines.

Dans une lettre datée du 29 décembre 1868, le Pasteur SCHMITT, Président du Consistoire de NANCY dont dépend la communauté de DIEUZE, informe le conseil municipal que "les protestants de DIEUZE ont conçu le projet d'ériger un temple à leur usage au faubourg de NANCY".

L'achat du terrain est réalisé par le fabricant de gélatine Martin RIESS pour le compte de la communauté protestante.

L'architecte Alexandre MELIN de NANCY élabore les plans et les travaux commencent en 1869.

En raison de l'annexion, le dossier de la construction du temple passe de la préfecture de la Meurthe aux mains de l'administration préfectorale de " Deutsch Lothringen" ; s'ensuivent des problèmes financiers !

L'intervention de l'entreprise de Madame Veuve Martin RIESS et Cie permet l'achèvement des travaux.

 

Le temple est terminé en 1872  et est construit à DIEUZE ; c'est en fait une salle de prières, rectangulaire, dépourvue de clocher !

Bâtie sur la zone minière, cette construction se révèle vite défectueuse et nécessite déjà des réparations en 1885 !

De plus, DIEUZE devenue ville de garnison (avec 4310 de militaires), se peuple d'une population conséquente de confession protestante. 

Le temple s'avère dès lors trop petit pour accueillir tous les fidèles.

Aussi, décide-t-on de construire deux temples : l'un à l'usage militaire ; l'autre à l'usage civil (le deuxième temple et le temple actuel).

Cette décision règle en même temps la question liturgique.

En effet, la communauté militaire applique une liturgie avec prédominance des usages Prussiens ; alors que la communauté civile adopte la liturgie de MONTBELIARD en langue française.

Après 1870, la communauté protestante de DIEUZE ne dépend plus de NANCY ; mais, du pasteur de SARREBOURG.

Un vicaire est nommé à DIEUZE ; un projet d'échange s'établit entre la Saline et le Conseil presbytéral.

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